12.10.21 | VENTE PUBLIQUE
ADER Nordmann & Dominique
Campagne de communication
Le portrait le plus célèbre de DEBUSSY
Eté 1902 à Auteuil. Au-dessus du jardin du peintre, le ciel est changeant, pour ne pas dire menaçant. Cette après-midi-là, Blanche a donné rendez-vous chez lui à son ami pianiste afin de faire son portrait. La séance est interrompue par une averse. Debussy reste sous la pluie, saisi par « l’odeur de la terre mouillée, par le doux cliquetis des gouttes sur les feuilles ». Debussy l’original, le dissipé… C’est de cet instant que naîtra « Jardins sous la pluie », troisième pièce pour piano de l’œuvre en trois parties intitulées «Estampes» ; un terme emprunté au champ lexical de la peinture. Pour l’un comme pour l’autre, peinture et musique sont indissociables. Elles constituent un liant entre les deux hommes.
Découvrez le communiqué de presse :
Il fallait bien deux arts pour lier la destinée d’hommes aux origines si éloignées. Leur rencontre, en effet, était loin d’être écrite. D’un côté, le jeune musicien issu d’une famille très modeste, est devenu pianiste grâce à son père, qui au cours d’un séjour en prison, obtint auprès de son compagnon de cellule -par ailleurs beau-frère de Paul Verlaine- les coordonnées de la future professeure de piano de son fils : Madame Antoinette-Flore Mauté de Fleurville. De l’autre, le jeune peintre, élève de Gervex, héritier et mélomane, a longtemps hésité entre la carrière de peintre et celle de pianiste. C’est dans le salon d’un ancien élève de l’Alsacienne, au cours d’un mercredi après-midi mondain, que les deux hommes se rencontrent et deviennent amis.