LE PROJET
17.12.21 // VENTE PUBLIQUE
FERRI
Campagne de communication
Cinq sérigraphies de Mick JAGGER signées Andy WARHOL
Conception et réalisation d’une campagne de communication pour une série de cinq sérigraphies de Mick Jagger signées Andy Warhol. Présentées par la maison de ventes aux enchères Ferri le 17 décembre 2021 à l’Hôtel Drouot à Paris, les œuvres ont été adjugées 540.960 €.

Lorsque Mick Jagger retrouve en 1975 le roi du pop art dans sa Factory pour la réalisation de ces sérigraphies, les deux hommes se connaissent déjà. Trois ans plus tôt, Mick écrit à Andy pour lui demander de se charger de la conception de la pochette controversée du neuvième album des Stones « Sticky fingers ». Ce qui plut au roi du pop art ? Tout : son physique, sa silhouette longiligne, son regard de mauvais garçon, son attitude, ses traits androgynes et ses lèvres. Ces lèvres canonisées par le graphiste John Pashes avec son « Tongue and lips logo », qui fera de cette bouche la bouche la plus vue et la plus reconnaissable au monde.Voilà ce qui suscite la fascination d’Andy Warhol pour l’icône rock.


CONCEPTION, RÉDACTION, TRADUCTION d’un dossier de presse en français et en anglais. GESTION des relations presse (France et international). STRATÉGIE social media. DIFFUSION réseau Artcento.
« Clic’ flash kiss print peow !! and pop’ off course… quelques mots qui plantent efficacement le décor du New-York arty des années soixante.
De l’autre côté de l’Atlantique, à Londres, même décennie, c’est le ‘swinging London’ ou ‘swinging sixties’. « Sixties » tout court : une époque haute en couleur où le LSD était encore légal, où Marie Quant dénudait les cuisses des londoniennes jusqu’à dix centimètres (et pas un de plus, les règles sont strictes) au-dessous des fesses avec sa petite révolution textile, la minijupe ; où la jeunesse s’engageait dans les mouvements protestataire, revendiquant une place dans la vie politique, et où les fans s’effondraient en larmes lorsqu’ils approchaient leurs idoles à moins de deux mètres. Effluves d’alcool et de genévrier s’échappant des distilleries de gin, mêlées à l’odeur iodée charriée par la Tamise… C’était l’époque de la Radio Caroline (“Good Morning England”), qui diffusait depuis les eaux internationales les morceaux censurés par la BBC. Premier titre envoyé sur les ondes hertziennes depuis le bateau pirate :
“Not fade away”, des Rolling Stones. Traduction « Ne jamais disparaître ». Message reçu. 5/5. »